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Atelier écriture Mai 2019

02 Juin 2019

Compte rendu de l'atelier du mercredi 29 mai 2019 à AVH à 14 H 30 sur le thème de la dent

 

-Lecture des textes des écrivants sur "l'huile d'olive"

 

-Découverte du thème : la dent

On a touché des dents de : requin, cheval, raie, tigre.

 

-Lecture d'un petit poème de Albert Mérat (1840-1909) : les dents

 

-Renseignements généraux sur la dent :

La structure générale d'une dent est semblable à celle d'un oeuf dur. La coquille serait la couronne, la première couche : l'émail.La deuxième couche serait la dentine. La dentine est la dernière armure de préservation de la vie de la dent. Une fois attaquée par la carie, elle se détériore rapidement. L'équivalent du jaune d'oeuf se nomme la pulpe ou nerf très sensible à la douleur.

Nom des dents et rôle. Les dents sont apparues il y a 450 millions d'années chez une sous-branche des vertébrés. Evolution des dents chez les animaux : pour les oiseaux disparition au profit du gésier, cependant au cours de leur développement on peut observer des bourgeons de dents qui avortent. 

Fonction des dents : pour s'alimenter, pour prononcer des mots, pour l'esthétique : Elles soutiennent les tissus mous , lèvres, joues et participent au sourire.

Chez les animaux attaque et défense. 

Maladies et soins des dents. La stomatophobie : la peur du dentiste ...

La symbolique de la dent : la petite souris née d'un conte français de la baronne d'Aulnoy au XVII siècle.

Les rêves de dents et leur significations.

 

-Recherche d'expression avec dent. Recherche de vocabulaire autour de la dent.

 

Chacun se souvient ou invente autour du thème : 


 

Claude : Il était une fois une petite fille qui, lorsqu'elle perdait une dent de lait, la mettait sous son oreiller et la petite souris (qui était aussi la fée Mélusine) la prenait et laissait à la place un cadeau. Comme la petite fille était très sage et travaillait très bien à l’école, elle avait pris l’habitude de glisser sous son oreiller, à la place des dents de lait, un petit mot portant un souhait de cadeau, mais un beau matin …

 

Patrick : Ma première visite chez le dentiste accompagné par mon père. Jamais je n’oublierai … Mon père m’a dit « va en premier ». Quelle terreur ! Le bruit de la roulette, le visage masqué du dentiste, j’avais tellement hâte que tout cela s’arrête. Mais finalement le plus horrible a été lorsque mon père a pris ma place et ce que j’ai entendu et imaginé …

 

Anny : L’unique dent de ma grand-mère. Elle la montrait à tous en riant toujours. De n’avoir plus qu’une dent ne la privait pas de bien manger. Elle disait toujours : « C’est ma dent qui me soutient mon pied »

 

Andrée : Jeune couple, nous vivions avec ma grand-mère. Elle était totalement édentée. Je me souviens d’un repas ou j’avais servi un poulet. En débarrassant la table, je ne trouvais pas les os. J’entends encore ma grand-mère disant « Pas la peine de chercher les os, je les ai mangés » Sacrée grand-mère, elle avait les gencives aiguisées !

 

Annick : Je me souviendrais toujours des morsures infligées à mon petit fils à la crèche. C’était l’œuvre d’un petit enfant qui avait trouvé ce moyen pour montrer sa colère et sa frustration. Hélas pour mon petit-fils, cette mauvaise habitude s’était installée et nous dûmes en discuter sérieusement avec la maîtresse.

 

Henry : C’est l’histoire de deux types qui se rentrent dedans en voiture. L’un perd toutes ses dents. L’autre dit « Ce n’est pas grave ! » et il sort une mallette pleine de dentiers. Miracle, un dentier s’ajuste parfaitement à la bouche du malheureux édenté qui dit « Quelle chance, vous êtes prothésiste ? » et l’autre répond en fermant sa mallette : « Non je suis croque-mort »

 

Evelyne : La direction m’avait prévenue qu’un stagiaire me serait adjoint de façon à faire face à une importante surcharge de travail. J’étais contente. Le CV dénotait un jeune homme dynamique, volontaire. La photographie montrait un visage avenant sur lequel flottait un sourire proche de celui de Mona Lisa. Je me souviens lui avoir dit en posant une pile de dossiers devant lui : « Voici pour vous faire les dents » Il m’a regardé intensément en m’adressant un large sourire qui dévoilait deux jolies canines d’un blanc éclatant. Ne sursautez pas, il ne s’agissait pas des canines d’un Dracula en devenir, non des canines non proéminentes, bien rangées, fines, aiguisées. J’étais fascinée. J’imaginais la précision et l’efficacité du déchiquetage par ces dents-là. Je sentis le prédateur intelligent, organisé, patient. J’eus raison. Six mois plus tard j’étais mutée, on lui attribuait mon poste.