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Atelier écriture Mars

28 Mars 2019

 

Le prochain atelier autour d'une senteur (on sentira mais aussi on se régalera !) se déroulera le mercredi 24 avril 2019 à 14 H 30 à l'AVH


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-Lecture des textes des écrivants sur "le tabac"

-Lecture d'un extrait du poème de Louis ARAGON (1897-1982) Les yeux d'Elza (1942) consacré à la chevelure 

-Découverte du thème : les cheveux à partir des objets suivants : Une ancienne tondeuse à main, un grand peigne en bois de santal, un présentoir de mèches de cheveux synthétiques, un postiche en cheveux naturels

-Renseignements généraux sur les cheveux : définition, composition rôle de la kératine, des glandes sébacées, des hormones mâles. Maladies du cheveux. Les cheveux dans l'histoire depuis les égyptiens et leur sublime perruques composées de cheveux naturels, de laine et de fibres de feuilles, les celtiques avec le gène des roux, la mythologie grecque, les romains et leur honte de la calvitie, les cheveux de François Premier et ceux de Louis XIV, l'horrible utilisation des cheveux dans les camps de concentration. Les cheveux et la police scientifique. Les modes de coupe de cheveux : de la Banane à la crête iroquoise.

-Dégustation autour d'un café de "palmiers" et de friture de chocolat.

- Chacun évoque ses souvenirs ou invente une histoire : 

Robert : L’action se déroulera dans un salon de coiffure. Les personnages le coiffeur, l’apprentie, la cliente. Le coiffeur tout à la fois psychologue, marabout, conteur, espion, homme politique, et encore tant d’autres choses … Il pleut. Cliquetis des ciseaux, grésillements des appareils à friser, bruits des séchoirs …( à noter que Robert a été coiffeur )

 

Andrée : Je voudrais décrire la superbe chevelure de l’impératrice SISI. Elle est debout, en robe de chambre, face à la fenêtre, ses longs cheveux sont laissés libres et descendent sous sa taille. Elle songe. Elle va bientôt se marier.

 

Annick : Mon fils voulait absolument avoir les cheveux coupés en brosse. Il avait 5 ou 6 ans. Moi, je ne le voulais pas. Un jour l’infirmière qui venait me faire une piqûre à remarqué des mèches de cheveux au pied de la porte d’entrée. Mon fil, sur le balcon était en train de se couper, seul, les cheveux. Un massacre ! Nous avons bien ri. J’ai dû trouver un coiffeur de toute urgence …

 

Anny : Le conte de la « Belle au bois dormant » revisité. Une coiffeuse attend fébrilement auprès du lit de la belle au bois dormant. Le prince charmant doit bientôt arriver. La princesse a les cheveux si longs et si épais. Quel travail cela sera de la coiffer … ! Mais quand va-t-elle se décider à se réveiller ?

 

Henry : Un salon de coiffure diffuse la retransmission d’un match de l’OM. But ! Le coiffeur entame sérieusement l’oreille d’un client avec son rasoir. Un autre client tombe de son siège tant il trépigne. Ce n’est pas une histoire marseillaise, c’est la pure vérité !

 

Claude : Il était une fois un petit garçon qui vivait avec sa maman. Son père était au loin. La mère rêvait d’avoir une fille alors elle habillait son garçon en fille et lui laissait pousser les cheveux. Mais voilà le père qui revient. Quoi, quoi, transformer mon fils en fille, pas de ça et il lui coupe les cheveux. L’enfant pleure, se débat, rien n’y fait, les cheveux tombent par terre. Le garçon se précipite sur une mèche et disant « pour maman »

 

Evelyne : Ma fille a lancé avant de s’engouffrer dans sa Simca vert bouteille « Emmène Stef chez le coiffeur. Il faut lui couper les cheveux. Il entre en maternelle lundi ». Me charger de cette mission, moi, la grand-mère, qui aime tant les longues boucles blondes de mon petit-fils qui le font ressembler à un ange de Botticelli. J’ai choisi un petit salon de coiffure vieillot pour homme. Le vieux coiffeur grassouillet, à l’étroit dans sa blouse blanche, ne ratait pas trop les coupes de mon défunt mari. Une sonnette annonce notre arrivée. Le salon sent l’eau de Cologne et la brillantine. Stéphane est juché sur une pile de Bottins. Il est calme, sérieux, et moi je tremble un peu le cœur serré. Le coiffeur l’appelle « mon jeune Monsieur » Les ciseaux s’activent. Les boucles tombent sur la collerette sombre puis parterre. Je n’ai pas le courage de regarder le massacre. Je me plonge dans un « Ciné revue ». Un splendide « Et voilà ! » retentit. Je suis abasourdie et intimidée, mon ange de Botticelli est devenu un « jeune Monsieur ».


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